Aller au travail en vélo

Vélopartage définition : tout sur la mise en place du vélo partage en entreprise

Le vélopartage, aussi appelé “vélo en libre-service d’entreprise”, s’inscrit dans la tendance forte des mobilités durables. Il permet aux salariés d’accéder à une flotte de vélos partagés, pour leurs trajets professionnels ou domicile-travail. En plein essor, le vélopartage séduit de plus en plus d’organisations publiques et privées. Quelle est sa définition exacte ? Quelles modalités de mise en place ? Et quel cadre réglementaire pour l’entreprise ?

Vélopartage définition : un service mutualisé à usage professionnel ou personnel

Le vélopartage désigne un dispositif mis à disposition des salariés par l’employeur, leur permettant d’utiliser un vélo (mécanique ou électrique) sur une base partagée. Contrairement à la location longue durée ou à l’attribution d’un vélo de fonction, les vélos sont mutualisés et utilisés selon les disponibilités ou les réservations.

Le système peut être géré en interne par l’entreprise (avec une flotte et un parking sécurisés), ou via un prestataire externe proposant une solution clé en main avec application de réservation, maintenance, assurance et suivi d’usage.

Quels usages en entreprise pour le vélopartage ?

Le vélopartage peut être proposé pour :

  • les déplacements professionnels sur courte distance (rendez-vous, intersites, etc.) ;
  • les trajets domicile-travail, en complément ou en alternative aux transports en commun ;
  • les déplacements personnels pendant les pauses (pause déjeuner, courses de proximité, etc.).

L’usage professionnel ou personnel doit être précisé par l’employeur, notamment pour définir les conditions d’assurance, de responsabilité, ou de participation financière éventuelle du salarié.

Quel cadre réglementaire et fiscal pour le vélopartage ?

Le vélopartage entre dans le périmètre du forfait mobilités durables (FMD). Lorsqu’un salarié utilise un service de vélopartage pour ses trajets domicile-travail, l’employeur peut lui verser une indemnité exonérée de charges sociales et fiscales, jusqu’à 700 € par an (ou 800 € en cas de cumul avec un remboursement transport).

Il peut également être intégré dans un Plan de mobilité employeur ou dans le cadre des négociations sur la qualité de vie au travail. L’entreprise doit alors s’assurer de la traçabilité des trajets (via une attestation ou une application) pour justifier le versement de l’indemnité.

Comment mettre en place un service de vélopartage ?

Pour déployer un système de vélopartage, l’entreprise doit :

  • définir les objectifs du dispositif (déplacements internes, trajets domicile-travail, réduction du parc auto…),
  • choisir le mode de gestion : en propre (achat des vélos) ou externalisé (abonnement à une offre de vélopartage professionnel),
  • prévoir un stationnement sécurisé pour les vélos, ainsi qu’un système de réservation ou d’accès,
  • établir un règlement d’usage avec les conditions de prêt, de retour, d’entretien et de responsabilité,
  • communiquer en interne pour favoriser l’adhésion des équipes.

Il est recommandé de désigner un référent mobilité ou un responsable technique en interne pour superviser la bonne utilisation du service.

Quels avantages pour l’entreprise ?

Le vélopartage présente de nombreux intérêts pour les employeurs :

  • réduction de l’empreinte carbone des déplacements professionnels,
  • optimisation des coûts logistiques (moins de taxis ou véhicules de service),
  • amélioration de la qualité de vie au travail et de la santé des collaborateurs,
  • valorisation de la marque employeur et de l’engagement RSE,
  • éligibilité aux exonérations sociales via le FMD.

Adopter le vélopartage en entreprise, c’est proposer une alternative concrète, souple et écologique à la voiture individuelle, tout en répondant aux attentes des collaborateurs en matière de mobilité douce.

You May Also Like

Démarches administratives

Forfait mobilités durables : comment mettre en place le FMD dans votre entreprise ?

Véhicule de fonction blanc

Le FMD est-il cumulable avec un véhicule de fonction ou un abonnement Navigo ?

Réunion de travail

Comment les titres-restaurant peuvent améliorer l’engagement collaborateur ?

Bureau de télétravail

SAS, SARL, freelance… le dirigeant non salarié a-t-il droit aux titres-restaurant ?