“Il faudrait que les émetteurs historiques pratiquent des commissions raisonnables”
Audrey et Bertrand, gérants de l’enseigne Des Fourneaux Ô Bureaux, unissent leurs compétences, leur amour pour la gastronomie et leur expertise pour proposer des plats livrés aux bureaux dans un esprit totalement « restau ». Ayant ouvert leur structure en période de sortie de Covid, ils comptent essentiellement sur la pause déjeuner de leur clientèle de bureau, et par conséquent, dépendent des règlements par titres-restaurant qui représentent une partie conséquente de leur chiffre d’affaires. Ils partagent avec nous les difficultés auxquelles ils sont confrontés chaque jour et dressent leur modèle de titres-restaurant idéal.
Pourriez-vous vous présenter et présenter Des Fourneaux Ô Bureaux ?
Nous avons ouvert notre très petite structure en mai 2021, basée sur la livraison des déjeuners aux salariés des entreprises de notre secteur.
Nous sommes ce que l’on appelle une dark kitchen, ou un restaurant disponible uniquement en livraison, mais surtout (et avant tout) des amoureux de la gastronomie, des produits frais et de saison. Nous nous appliquons ainsi à renouveler notre menu chaque semaine, dans un esprit totalement restau.
Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous êtes confrontés aujourd’hui ?
Le sujet des commissions prélevées sur les titres-restaurant est bien connu. Nous ne pouvons bien évidemment pas refuser les titres-restaurants car notre clientèle règle essentiellement par Tickets Restaurants (Papier) ou Cartes Tickets Restaurant.
Cependant, il faut reconnaître que les commissions des 4 grands émetteurs actuels en France vont de 2,5% à 6% (voir plus !), quant à leurs délais de remboursement ils peuvent aller de 3 à 28 jours selon les émetteurs et le type de titres-restaurants (papier ou titres dématérialisés). Ces délais impactent directement notre trésorerie si « chère » aux restaurateurs débutants que nous sommes ! De plus, les relevés de commissions pratiquées par chacun des émetteurs sont difficiles à comprendre et les émetteurs quasiment injoignables par téléphone.
L’idéal serait que les émetteurs « historiques », ainsi que les derniers arrivés sur le marché des titres-restaurants, pratiquent des commissions raisonnables (inférieure à 3%) et des délais de traitement plus rapides afin que des petites structures comme les nôtres puissent continuer à régaler leurs clients.
Pourquoi soutenez-vous la démarche de Worklife ?
Parce que Worklife est 100% dématérialisé – écologie oblige !, parce qu’ils ne pratiquent aucune commission auprès des restaurateurs et enfin parce que nous avons eu un véritable contact avec leur service commercial !