Titres-restaurant et retour du plafond de 19 euros dès le 1er juillet 2022

Titres-restaurant : le plafond est repassé à 25 euros

Un plafond variable depuis la crise du Covid-19

Pour aider les restaurateurs à faire face aux conséquences économiques de la crise saniatire, le plafond des titres-restaurant avait doublé en juin 2020, atteignant les 38 €. Cette mesure avait été prolongée à trois reprises durant ces deux années. Le but était d’une part pour accompagner l’ouverture des restaurants en relançant la consommation dans les restaurants mais également pour écouler les stocks de titres-restaurant en 2020. Bercy avait de toute façon fait savoir en février 2022, lors de la dernière prolongation du plafond doublé, que cette mesure était prolongée « pour une dernière fois ».

Le ministère de l’Économie et des Finances a d’abord repassé à 19 € par jour le plafond des titres-restaurant au 1er juillet 2022. Puis en octobre 2022, il a été réévalué à 25 €.

Fin de l’utilisation hors jours ouvrés

Depuis le 1er juillet 2022, il n’est plus possible d’utiliser les titres-restaurant hors jours ouvrables, c’est-à-dire tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l’entreprise uniquement.

« Tout le monde est d’accord pour arrêter cette mesure [d’utilisation les week-ends] : elle ne servait qu’à épuiser les stocks de titres-restaurants », souligne Romain Vidal. « C’est une mesure sage car il ne faut pas dévoyer l’objet du titre-restaurant, qui est de financer la pause déjeuner », ajoute Benjamin Suchar, fondateur de Worklife

Cependant, les salariés travaillant les week-ends et les jours fériés ont toujours la possibilité de les utiliser durant leurs heures de travail.

Les salariés et leur pouvoir d’achat

Le patron du syndicat patronal des indépendants de l’hôtellerie-restauration estime qu’il faudrait également discuter des mesures permettant d’améliorer le pouvoir d’achat des salariés (de l’hôtellerie-restauration en particulier), afin de renforcer l’attractivité de ce secteur notamment face aux difficultés à recruter. 

« Nous souhaitons pouvoir faire des chèques pour aider les salariés de nos entreprises à régler leurs frais de transport, de crèche ou de logement, et que ces chèques soient défiscalisés », a-t-il précisé.

La Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR) a proposé à Bercy un compromis : réduire le plafond de 38 euros mais aller vers un plafond à 29 euros par jour uniquement pour les restaurants. Aucune proposition de la CNTR n’avait été refusée par le ministère de l’Économie jusqu’à présent mais à ce sujet, aucune décision officielle n’a encore été prise.

Le doublement à 38 euros avait été spécifiquement décidé pour cause des effets de la crise sanitaire. Mais si cette crise est aujourd’hui derrière nous, le secteur met en avant l’inflation qui touche à la fois les restaurateurs et les clients pour justifier un plafond plus élevé. L’abaissement à 29 euros serait un compromis entre les 19 euros jugés trop peu pour le pouvoir d’achat des salariés et les 38 euros, perçus comme trop élevés du côté des restaurateurs. Ces derniers sont lésés par des commissions abusives prélevées par quasiment tous les émetteurs de titres-restaurant pour chaque transaction, comme l’indiquent les résultats de l’étude réalisée par Viavoice et Worklife. 

En effet, à chaque transaction, des commissions, jusqu’à 10 fois plus élevées que les frais classiques de paiement par carte bancaire, sont prélevées aux restaurateurs par les émetteurs de titres. 

Une solution solidaire et éthique comme l’émetteur de titres-restaurant Worklife, modèle économique sans commission, réjouit davantage les restaurateurs.

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